Apprenti devenu salarié et fondeur à 19 ans !

Publiée le 13 juillet 2022

"C'était impressionnant de participer à la coulée d'une quille de plus de 16 tonnes à seulement 19ans"

Apprenti devenu salarié et fondeur à 19 ans !

Quand es-tu arrivé à la fonderie Lemer et comment ?

J’ai d’abord réalisé deux stages en terminal de 1 mois puis j’ai intégré la fonderie en septembre 2021 en tant qu’apprenti en fonderie.

J’ai été très bien accueilli et le travail me plaisait vraiment.

Je suis devenu salarié en CDI à la fonderie en décembre 2021 car je trouvais que l’on ne pratiquait pas assez à l’école.

 

Quel a été ton parcours dans la fonderie ?

 J’ai d’abord été accueilli et accompagné par Mohammed qui est l’un de plus ancien fondeur de la société.

Il m’a enseigné les bases puis je suis parti un mois chez Dejoie, l’autre fonderie à Chantenay, mais spécialisée dans l’aluminium.

Puis je suis depuis début février 2022 au Loroux Bottereau, j’adore être ici, les tâche sont très variées et les pièces impressionnantes !

 

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier ?

J’adore voir toutes les étapes de fabrication d’une pièce, pour les quilles par exemple, on va de la conception du moule au conditionnement de la quille, c’est super et impressionnant !

J’aime beaucoup la diversité de mon métier, on ne fait jamais la même chose d’un jour à l’autre.

 

Vous avez coulé une quille de 17 tonnes en avril, qu’as-tu ressenti ?

 

A 19 ans je m’estime chanceux d’avoir participé à l’élaboration d’une telle pièce ! Quand j’en parle à mes proches et ma famille, ils sont impressionnés. Je suis fier d’avoir participé à cette coulée à mon âge.

 

Qu’est-ce qui a été le plus dur ?

La chaleur, c’est le plus dur, c’était la canicule alors c’est vrai qu’on a eu très chaud, mais ça en vaut la peine.

 

Qu’est-ce qui t’a le plus marqué ?

J’ai bien aimé la surveillance, pendant les jours qui suivent la coulée, on est en équipe de 2 pour se surveiller la quille 24h/24h.  J’étais avec Richard de 5h à 13h, c’était sympa, et même si on bosse à côté, ça change et c’est stimulant.

 

Qu’aimerais-tu voir où réaliser par la suite à la fonderie ?

J’aimerais bien participer à la coulée d’une quille encore plus grande, comme celle de 24 tonnes qui a été faite il y a quelques années.

Sinon, il y a les pièces de radioprotection qui m’intéresse, elles sont plus techniques à réaliser et demande plus de contrôle, ça serait un nouveau défi !

 

 

Merci Baptiste !